L’épicier de Balzac

von Hobisoa H. Randriamora

Veröffentlicht am
19.5.22

Studierende

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L’épicier de Balzac reflète l’image de la modernité dans la société. Il représente le travail en tant que métier, les valeurs essentielles à la démocratie et à la liberté. Autrement dit, l’existence des épiciers dans la vielle de Paris signifie la naissance d’un espace urbain qui auparavant n’existait pas.

Cet article révèle certains aspects de la réalité urbaine, des métamorphoses, que le métier « épicier » a apporté avec lui. « Ministre de l’Afrique, chargés d’affaires des Inde et de l’Amérique », cela signifie simplement que l’épicier représente une figure importante, que ce soit en termes de développement de la ville, que ce soit en termes de relations et de représentations des relations de la ville de Paris avec l’extérieur. Une vague d’ouverture au monde entier, d’échange, de liberté, et implique également le changement de comportement vis-à-vis des individus. Ici on parle de modernisation tant sur le plan visuel de la ville que sur la psychologie de ses habitants.

Dans cet article, il est important d’évoquer les caractères contradictoires que représente l’épicier.

  • Dans l’extrait suivant : « Serait-ce qu’un épicier est censé ne pas penser le moins du monde, ignorer les arts, la littérature et la politique ? et qui donc a engouffré les éditions de Voltaire et de Rousseau ? qui donc achète Souvenirs et Regrets de Dubufe ? qui a usé la planche du Soldat laboureur, du Convoi du pauvre, celle de l’Attaque de la barrière de Clichy ? qui pleure aux mélodrames, qui prend au sérieux la Légion-d’Honneur ! », il est d’un côté assimilé à ce que représente les traditions, l’ancienne Paris qui fait revivre les souvenirs, renfermant des histoires que parfois on ne veut pas oublier. Un aspect de l’ancienne Paris, qui, en lui sont enfermé les héritages du passé, de vifs sentiments, une partie de l’art mais également une partie de l’obscurité. Il énonce dans son propos une représentation au sens propre et figuré du terme « épicier ».
  • D’autre côté, dans l’extrait suivant : « qui devient actionnaire des entreprises impossibles ? qui voyez-vous aux premières galeries de l’Opéra-Comique quand on joue Adolphe et Clara ou les Rendez-vous bourgeois ? qui hésite à se moucher au Théâtre-Français quand on chante Chatterton ? qui lit Paul de Kock ? qui court voir et admirer le Musée de Versailles ? qui a fait le succès du Postillon de Longjumeau ? qui achète les pendules à mameluks pleurant leur coursier ? qui nomme les plus dangereux députés de l’opposition, et qui appuie les mesures énergiques du pouvoir contre les perturbateurs ? L’épicier, l’épicier, toujours l’épicier ! », l’auteur révèle l’autre visage de l’épicier en tant que moderne, image de créatrice, construction nouvelle de la ville et nouveaux comportements des individus dont l’intellectualisation, la rationalisation et l’individualité. L’épicier enveloppe dans ce cas un mouvement beaucoup plus large de nature culturel, économique et politique.

L’épicier joue un rôle social important en tant que transitoire des sociétés anciennes vers la société moderne, il constitue la ville cosmopolite et montre la forme progressive de la société.

Plusieurs traits lui sont attribués, notamment une représentation fictive de la société qui représente la diversité de la ville de Paris. L’épicier en tant que personne peut s’agir du type urbain qui définit Paris et sa modernité avec les valeurs qu’elle prône comme démocratie et liberté. Il peut également représenter le flâneur.

A mon opinion, le phénomène engendré par la venue de l’épicier est très diversifié et il représente tous les aspects de la société, des différentes couches sociales où nous vivons actuellement. La façon dont je le vois c’est que l’épicier est souvent jugé comme un métier rempli de préjugés, qui ne nécessite pas beaucoup d’éducation; un métier dont tout le monde pourrait exercer. Par contre il est indispensable au développement d’une ville et apporte avec lui la sublimation de la ville, les objets de luxe, l’esthétique et la beauté. Il favorise l’émergence de nouvelles structures socio-spatiales, du règne d’argent et du profit, de la spéculation et de marchandises fétiches.

L’épicier est juste un cas parmi tant d’autres, mis ce qui est intéressant dans cet extrait réside sur le fait qu’il existe un type social peint par la société, une incarnation du citadin moderne par l’épicier.

La modernité d’aujourd’hui sera un passé pour le futur. Si on transpose le cas de l’épicier de Paris à la situation actuelle. Cela m’amènerait à dire que « l’épicier » dans la société actuelle est « l’internet ». Partout où on va, on ne peut se passer de cet outil qui permet à tout le monde de se connecter, il sert d’orientation, de moyen de communication, de guide et d’apprentissage. Sa manipulation ne nécessite pas un haut niveau d’éducation mais en même temps, il pourrait être source de connaissance. De nos jours, la société associe la modernité par « tout ce qui est connecté » comme les nouvelles technologies, les robots, etc.

L’on constate toujours une similarité entre les fonctions de l’épicier et l’internet, en tant que communicateur, facilitateur, guide, et réflecteur d’esprit cosmopolite, une nouvelle vague de liberté sans limite.

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